Iran : un scrutin orchestré pour endiguer la contestation
Le 31 mai, à deux semaines de la présidentielle de ce vendredi, les Iraniens sont restés bouche bée en allumant leur téléviseur sur un étonnant spectacle. Debout derrière des pupitres blancs, les huit candidats étaient invités à répondre chacun leur tour à un présentateur. Ils ont vite déchanté: ce débat de campagne aux allures de «Questions pour un champion» s'est révélé être, dans sa seconde partie, une piètre parodie de démocratie avec des questions auxquelles les prétendants à la succession de Mahmoud Ahmadinejad devaient répondre par «oui», «non» ou «je ne sais pas». Un débat qui, pour beaucoup, illustre le contexte parfaitement cadré du scrutin
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