Quatorze journalistes iraniens ont été arrêtés depuis le 26 janvier lors de ce qui s'apparente à une vague inédite de répression à l'approche de l'élection présidentielle qui doit avoir lieu en juin en Iran. Parmi ces journalistes, travaillant en majorité pour des médias réformateurs, figurent cinq femmes, dont Motahareh Shafieh, relâchée lundi 28 janvier au soir.
Ces arrestations ont donné lieu à des mises en scène particulièrement dramatiques avec des descentes de police dans quatre quotidiens et un hebdomadaire réformateurs, dont les locaux ont été ostensiblement filmés par les services de sécurité, ainsi que des interpellations à domicile.
Le bureau du procureur est resté muet sur les raisons de cette vague d'arrestations, la plus importante depuis l'été 2009, après les manifestations contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Mais l'agence semi-officielle Fars, proche des gardiens de la révolution, a annoncé que l'un des chefs d'accusation visant les journalistes arrêtés était "d'avoir essayé de prendre contact avec les médias étrangers", comme la BBC en persan, et des médias d'opposition "antirévolutionnaires" à l'instar de Radio Fardah, basée à l'étranger.
Parmi les journalistes arrêtés figurent Javad Daliri, Sasan Aghaei, Nasrin...
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