Saadi ou Sadi (en persan : سعدی) (de son vrai nom Mushrif-ud-Din Abdullah) (1184 - 1283/1291?) fut un poète persan, né à Shiraz en Iran.
Sommaire
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Un poète moral et un grand mystique
Œuvres et traductions
Bibliographie
Un poème de Saadi
Anecdote
Influence littéraire
Notes et références
Un poète moral et un grand mystique
Saadi, dans son recueil de contes, nommé le Golestân (Jardin de fleurs), expose une série de contes moraux sur les comportements à tenir dans certaines situations de la vie. Adoptant une imagerie qui n'est pas sans rappeler celles des Mille et Une Nuits, ses contes peuvent être lus à de multiples degrés : certains purement moraux ou sociaux, d'autres plus spirituels. Une partie de son recueil est d'ailleurs toujours utilisée comme manuel d'enseignement soufi par de nombreuses communautés.
Œuvres et traductions
Le Jardin des fruits ou le Verger (Bustân)
trad. de Franz Toussaint, Paris, Mercure de France, 1913.
trad. de A. C. de Meynard, Paris, Seghers, 1978.
•Le Jardin des roses (Golestân ou Gulistân)
trad. de Franz Toussaint ; préface d'Alexandre Guinle, Paris, Piazza, 1951.
trad., introduction et notes de Pierre Seghers, Paris, P. Seghers, 1977.
trad. d'Omar Ali-Shah, Albin Michel, 1991 ; réed. 2008 (ISBN 222604888X)
Bibliographie
• « Saadi, auteur des premières poésies hindoustani », Joseph Héliodore Garcin de Tassy, in La Danse de l'âme, avec des extraits du Bostan traduits par Charles Defrémery, Éditions InTexte, Toulouse, 2006.
Un poème de Saadi
Saadi, dans son recueil de contes, nommé le Golestân (Jardin de fleurs), expose une série de contes moraux sur les comportements à tenir dans certaines situations de la vie. Adoptant une imagerie qui n'est pas sans rappeler celles des Mille et Une Nuits, ses contes peuvent être lus à de multiples degrés : certains purement moraux ou sociaux, d'autres plus spirituels. Une partie de son recueil est d'ailleurs toujours utilisée comme manuel d'enseignement soufi par de nombreuses communautés.
Œuvres et traductions
Le Jardin des fruits ou le Verger (Bustân)
trad. de Franz Toussaint, Paris, Mercure de France, 1913.
trad. de A. C. de Meynard, Paris, Seghers, 1978.
•Le Jardin des roses (Golestân ou Gulistân)
trad. de Franz Toussaint ; préface d'Alexandre Guinle, Paris, Piazza, 1951.
trad., introduction et notes de Pierre Seghers, Paris, P. Seghers, 1977.
trad. d'Omar Ali-Shah, Albin Michel, 1991 ; réed. 2008 (ISBN 222604888X)
Bibliographie
• « Saadi, auteur des premières poésies hindoustani », Joseph Héliodore Garcin de Tassy, in La Danse de l'âme, avec des extraits du Bostan traduits par Charles Defrémery, Éditions InTexte, Toulouse, 2006.
Un poème de Saadi
Miniature de Paul Zenker illustrant une édition de 1942 du Jardin de roses
• La traduction en anglais – par Iraj Bashiri – de ce poème de Saadi est à l'entrée de l'immeuble de l’Organisation des Nations unies à New York :
Les hommes sont les membres
d'un même corps, ils furent créés à partir de la même essenceSi(بنی آدم اعضای یک پیکرند، که در آفرينش ز یک گوهرند)
is the human race,
Thusly has Creation put the Base
le destin venait à faire souffrir l'un d'eux, les autres membres ne connaitraient pas le repos(چو عضوى به درد آورد روزگار، دگر عضوها را نماند قرار)One Limb impacted is sufficient
Toi que le malheur des autres laisse indifférent, tu ne mérites pas d'être appelé Homme
(تو کز محنت دیگران بی غمی، نشاید که نامت نهند آدمی)For all Others to feel the Mace
Traduit par Farzine POURCYRUS
• La traduction en anglais – par Iraj Bashiri – de ce poème de Saadi est à l'entrée de l'immeuble de l’Organisation des Nations unies à New York :
Les hommes sont les membres
d'un même corps, ils furent créés à partir de la même essenceSi(بنی آدم اعضای یک پیکرند، که در آفرينش ز یک گوهرند)
is the human race,
Thusly has Creation put the Base
le destin venait à faire souffrir l'un d'eux, les autres membres ne connaitraient pas le repos(چو عضوى به درد آورد روزگار، دگر عضوها را نماند قرار)One Limb impacted is sufficient
Toi que le malheur des autres laisse indifférent, tu ne mérites pas d'être appelé Homme
(تو کز محنت دیگران بی غمی، نشاید که نامت نهند آدمی)For all Others to feel the Mace
Traduit par Farzine POURCYRUS
Les enfants d'Adam font partie
] d'un corps
Ils sont créés tous d'une même
essence
Si une peine arrive à un membre
du corps
Les autres aussi, perdent leur
aisance
Si, pour la peine des autres, tu
n'as pas de souffrance
Tu ne meriteras pas d'être dans ce
corps
Traduit par Mahshid Moshiri1
Anecdote
Le Président de la République Sadi Carnot, assassiné en 1894, portait ce prénom car son grand-père, Lazare Carnot, était un grand admirateur du poète persan Saadi de Shiraz.
Le Président étasunien Barack Obama a cité les deux premiers vers du précédent poème dans sa déclaration au peuple iranien pour le nouvel an iranien de 2009.
Influence littéraire
L'écrivain Henry de Montherlant voue une grande reconnaissance et une grande admiration à Saadi ainsi qu'à Omar Khayyâm. Ils lui ont apporté la sorte de romanesque pour lequel il était fait et dont les "rimailleries" européennes ne lui avaient donné aucune idée. Il lui rend hommage dans un article paru dans le Journal de Teheran, le 23 avril 1937 (3 ordibehecht 1316). Voir le site http://www.montherlant.be, rubrique "articles" : La sensualité et l'altérité du voyageur traqué, itinéraire d'un esprit libre et solitaire par Clarisse Couturier-Garcia ainsi que Montherlant et l'Iran, Les tributaires du génie Iranien, par Nayaereh Samsami.
] d'un corps
Ils sont créés tous d'une même
essence
Si une peine arrive à un membre
du corps
Les autres aussi, perdent leur
aisance
Si, pour la peine des autres, tu
n'as pas de souffrance
Tu ne meriteras pas d'être dans ce
corps
Traduit par Mahshid Moshiri1
Anecdote
Le Président de la République Sadi Carnot, assassiné en 1894, portait ce prénom car son grand-père, Lazare Carnot, était un grand admirateur du poète persan Saadi de Shiraz.
Le Président étasunien Barack Obama a cité les deux premiers vers du précédent poème dans sa déclaration au peuple iranien pour le nouvel an iranien de 2009.
Influence littéraire
L'écrivain Henry de Montherlant voue une grande reconnaissance et une grande admiration à Saadi ainsi qu'à Omar Khayyâm. Ils lui ont apporté la sorte de romanesque pour lequel il était fait et dont les "rimailleries" européennes ne lui avaient donné aucune idée. Il lui rend hommage dans un article paru dans le Journal de Teheran, le 23 avril 1937 (3 ordibehecht 1316). Voir le site http://www.montherlant.be, rubrique "articles" : La sensualité et l'altérité du voyageur traqué, itinéraire d'un esprit libre et solitaire par Clarisse Couturier-Garcia ainsi que Montherlant et l'Iran, Les tributaires du génie Iranien, par Nayaereh Samsami.
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