Le fils du dernier Shah trouble les relations irano-chinoises
La République islamique est en colère contre sa plus proche alliée et partenaire économique, la Chine. En cause : la télévision officielle chinoise, China Central Television (CCTV), a diffusé en anglais une interview de Reza Pahlavi, le fils du dernier Shah de l'Iran, Mohammad-Reza Pahlavi, renversé par la Révolution iranienne en 1979.
Invité à une émission de débat, intitulée "Heat", diffusée le 18 février, Reza Pahlavi a qualifié le régime iranien de "menace" et les élections dans son pays d'origine de "moquerie".
Reza Pahlavi a également plaidé pendant une dizaine de minutes pour une aide de la communauté internationale en faveur du mouvement contestataire à l'intérieur de l'Iran qui "paralyserait" et, à terme, "renverserait" le régime.
Ses propos n'ont guère plu aux autorités iraniennes, qui ont menacé l'Etat chinois de "conséquences négatives sur les relations bilatérales". Dans un communiqué, émis le même jour, l'ambassade iranienne en Chine a qualifié cet acte de "désolant", "insupportable" et "irresponsable".
"Cet acte est perçu comme une ingérence directe dans les affaires internes de l'Iran et contre (...) les principes pacifiques des relations étrangères de la République populaire de Chine", peut-on lire dans ce communiqué. L'ambassade iranienne en Chine a demandé aux "responsables gouvernementaux et à ceux du parti [communiste chinois] de faire le nécessaire pour empêcher ce genre d'actes" dans l'avenir.
Reza Pahlavi, vivant aujourd'hui aux Etats-Unis, a multiplié ces derniers mois les rencontres avec les responsables politiques occidentaux pour parler de sa vision du changement en Iran. En janvier, il avait rencontré séparément les parlementaires britanniques et Martin Schultz, président du parlement européen. Reza Pahlavi leur a parlé de sa vision d'"une voie vers la sécularité et la démocratie en Iran".
Le fils du dernier Shah d'Iran a également évoqué la mise en place d'une organisation nommée le "Conseil national de l'Iran". Le but de ce conseil, selon M. Pahlavi, est de mener une campagne pour "rétablir le droit des Iraniens à des élections libres" dans leur pays, sans donner plus de détail sur les mesures à envisager. La première réunion de ce conseil devrait avoir lieu début mars.
La Chine, profitant des sanctions internationales imposées à l'Iran, a pu construire ces dernières années des partenariats économiques juteux avec Téhéran. Selon le vice-président iranien Mohammad Javad Mohammadi-Zadeh, ce pays est le premier partenaire économique de l'Iran. Pékin, qui est aujourd'hui l'un des premiers acheteurs du brut iranien, s'est opposé à de multiples reprises à un renforcement des sanctions des Nations unies contre le programme nucléaire iranien.
Invité à une émission de débat, intitulée "Heat", diffusée le 18 février, Reza Pahlavi a qualifié le régime iranien de "menace" et les élections dans son pays d'origine de "moquerie".
Reza Pahlavi a également plaidé pendant une dizaine de minutes pour une aide de la communauté internationale en faveur du mouvement contestataire à l'intérieur de l'Iran qui "paralyserait" et, à terme, "renverserait" le régime.
Ses propos n'ont guère plu aux autorités iraniennes, qui ont menacé l'Etat chinois de "conséquences négatives sur les relations bilatérales". Dans un communiqué, émis le même jour, l'ambassade iranienne en Chine a qualifié cet acte de "désolant", "insupportable" et "irresponsable".
"Cet acte est perçu comme une ingérence directe dans les affaires internes de l'Iran et contre (...) les principes pacifiques des relations étrangères de la République populaire de Chine", peut-on lire dans ce communiqué. L'ambassade iranienne en Chine a demandé aux "responsables gouvernementaux et à ceux du parti [communiste chinois] de faire le nécessaire pour empêcher ce genre d'actes" dans l'avenir.
Reza Pahlavi, vivant aujourd'hui aux Etats-Unis, a multiplié ces derniers mois les rencontres avec les responsables politiques occidentaux pour parler de sa vision du changement en Iran. En janvier, il avait rencontré séparément les parlementaires britanniques et Martin Schultz, président du parlement européen. Reza Pahlavi leur a parlé de sa vision d'"une voie vers la sécularité et la démocratie en Iran".
Le fils du dernier Shah d'Iran a également évoqué la mise en place d'une organisation nommée le "Conseil national de l'Iran". Le but de ce conseil, selon M. Pahlavi, est de mener une campagne pour "rétablir le droit des Iraniens à des élections libres" dans leur pays, sans donner plus de détail sur les mesures à envisager. La première réunion de ce conseil devrait avoir lieu début mars.
La Chine, profitant des sanctions internationales imposées à l'Iran, a pu construire ces dernières années des partenariats économiques juteux avec Téhéran. Selon le vice-président iranien Mohammad Javad Mohammadi-Zadeh, ce pays est le premier partenaire économique de l'Iran. Pékin, qui est aujourd'hui l'un des premiers acheteurs du brut iranien, s'est opposé à de multiples reprises à un renforcement des sanctions des Nations unies contre le programme nucléaire iranien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire